Chères amies, chers amis, à la fin de cette année 2012, j’aurai quitté la vie professionnelle.
Journaliste depuis 1974, je prendrai ma retraite et confierai la rédaction en chef d’Ouvertures à Pryska Ducœurjoly. Cette jeune et talentueuse journaliste a non seulement parfaitement assimilé la ligne éditoriale et les exigences d’Ouvertures mais a su d’ores et déjà apporter au journal une pugnacité et un dynamisme qui, je le souhaite, lui permettront de prendre un véritable essor, avec votre aide.
Bien évidemment, je continuerai à m’intéresser au titre que j’ai créé en 2008 avec l’aide généreuse de la Fondation M, présidée par Pierre Moorkens, d’Éric Lombard, créateur du site Hyperdébat et de notre webmaster François Bellens. Qu’ils soient tous les trois remerciés, et en particulier Éric qui va continuer l’aventure avec nous.
Un mot également pour Bernado Houenoussi, jeune journaliste béninois, qui a contribué à l’internationalisation de notre magazine.
Merci également à vous toutes et à vous tous, lectrices et lecteurs, qui nous avez accompagnés tout au long de notre parcours, soit en vous abonnant, soit en commentant nos articles, soit en nous communiquant des informations ou en nous proposant des tribunes, soit encore en publiant un droit de réponse, originalité de notre site. Vous êtes désormais près de 70 000 à nous rendre visite chaque mois.
Un nouveau modèle économique
La nouvelle formule que vous découvrez aujourd’hui marque une étape importante de la vie d’Ouvertures puisqu’elle ne peut se développer qu’avec votre aide concrète. En effet, pour assurer le salaire de Pryska et de la future rédaction, la subvention de la Fondation s’arrêtant avec mon départ, c’est vous, citoyennes et citoyens, entreprises responsables, associations engagées dans la transformation de notre monde, qui pouvez prendre le relais. Je vous invite donc à consulter le kit média pour en savoir plus sur notre nouveau modèle économique, essentiellement basé sur la société civile.
Ouvertures a fait la preuve de son indépendance d’esprit, osant aborder des thèmes et trouver des angles peu conformistes, répercutant une parole qu’une pensée trop souvent unique confisque ou mutile. Nous avons besoin de vous pour pérenniser cette liberté de ton et d’investigation et cette capacité d’écoute, que nous comptons bien continuer à garantir en collaborant avec vous de façon plus étroite encore.
Merci d’avance pour l’effort que vous consentirez pour la continuité et la progression de ce journal qui tente de faire entendre, sur l’Agora, à côté des grosses voix des lobbies et des égoïsmes avides, la voix de la sensibilité, de la complexité et de la confiance dans les ressources de l’esprit et du cœur humain.
Merci pour tout le travail effectué et très bonne retraite !