Moins on en fait, plus on en parle?


Exemple de greenwashing pour faire passer un 4×4 comme non polluant («seulement 173g/km» reste malgré tout une pollution). Merci à Olivier Demaegdt, le créateur de Quotidien Durable.

Dans une étude publiée début avril et menée par Hotwire, agence internationale de relations publiques dans le secteur des technologies, l’Allemagne, pays en tête du changement en faveur de l’environnement, est le pays européen qui communique le moins sur le sujet. En revanche, les entreprises basées en France sont celles qui font le plus appel à ce langage (16,6 %) – contre 7,6 % pour les entreprises allemandes.

Après la France, le classement des pays pour la promotion des initiatives vertes par les entreprises s’établit ainsi : Espagne (12,8 %), Royaume-Uni (11,2 %), Italie (8 %) et l’Allemagne en dernière place.

L’étude de Hotwire portait sur l’importance croissante des stratégies vertes en matière de communication d’entreprise et de leur influence possible sur les achats des consommateurs en Europe. Près de 20 % des communiqués de presse analysés faisaient référence à l’environnement. Les consommateurs européens, à prix égal, préfèrent (dans 73 % des cas) les produits qui sont présentés comme étant plus écologiques.

En ce qui concerne les secteurs, les services publics utilisent le plus le langage vert et ce dans 25,2 % de leurs communiqués de presse. Viennent ensuite, loin derrière, l’industrie (9,8 %), la distribution (7,6 %), les High-Tech (6,5 %) et le secteur des services financiers (5,3 %).

L’audit publié par Hotwire a été réalisé en étudiant auprès de 25 entreprises l’usage du langage ‘vert‘ dans leurs communiqués de presse – le support de communications corporate le plus universel – et en questionnant 500 consommateurs d’Europe sur leur propension à acheter des produits verts.

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