Toutes les données présentées ici sont extraites du rapport « Étude sur la notion d’espèce nuisible », réalisé par Pierre Lang, député de Moselle (en juin 2009).
Putois sur une branche. |
Les espèces nuisibles sont répertoriées par le ministre de l’écologie à l’échelon national. Elles comportent :
– 12 mammifères : belette, chien viverrin, fouine, lapin de garenne, martre, putois, ragondin, rat musqué, raton laveur, renard, sanglier (23 M€ d’indemnisation par an pour leurs dégâts), vison d’Amérique
– 6 oiseaux : corbeau freux, corneille noire, étourneau sansonnet, geai des chênes, pie bavarde, pigeon ramier.
La martre et la belette ont été déclassées en 2008, en raison de la difficulté que les autorités ont à « établir sans contestation possible la réalité et l’importance des dommages économiques causés par ces espèces et qui justifient leur destruction » et en raison du « nombre d’arrêtés préfectoraux annulés suites à des démarches contentieuses engagées par des associations de protection des animaux ».
Ces espèces peuvent être détruites selon certaines modalités (essentiellement piégeage et tir) par les propriétaires. Les piégeurs doivent être agréés par l’administration après une formation de 16 h et n’utiliser que des pièges homologués et déclarés.
D’autres animaux, pour être protégés, n’en sont pas moins des prédateurs. Il y a en France :
– une vingtaine d’ours qui ont mené environ 170 attaques faisant près de 200 victimes (dont 150 ovins).
– 150 loups qui ont mené environ 650 attaques faisant environ 2000 victimes (dont 1900 ovins).
– 150 lynx qui ont mené 38 attaques faisant 70 victimes.