L’exposition à la Tate Britain, baptisée “Late Turner : la peinture libérée”, se penche pour la première fois sur les créations fertiles et expérimentales du peintre pendant les 15 dernières années de sa vie, entre 1835, lorsqu’il fête son 60e anniversaire, jusqu’à un an avant sa mort en 1851.
Elle met en avant les prouesses d’innovations techniques du peintre, notamment le traitement de la lumière dans les incendies et le propre éclat de son imagination. Dans les dernières années de sa vie, il s’est tourné vers son époque : évolutions technologiques et scientifiques, développements sociaux, tout en restant fidèle à ses thématiques comme la religion, l’histoire et la mythologie.
Au total, 180 peintures à l’huile, aquarelles, croquis issus du Royaume-Uni et de l’étranger sont réunis. Ils illustrent l’esthétique propre basée sur les reflets de lumière qu’a su créer le peintre, symbole du romantisme anglais.
Invitation au voyage, l’exposition fait la part belle aux oeuvres du peintre inspirées par ses séjours en Europe entre 1835 et 1845, tout particulièrement en Italie avec des peintures à l’huile spectaculaires de vues de Rome et de Venise.
On retrouve également sa fascination pour la mer avec un espace dédié à ses œuvres maritimes où ciel et mer se mêlent.
Au fil des six espaces dédiés, on découvre également l’univers intime du peintre via ses carnets de croquis, ses couteaux et palettes de peinture ou les lunettes qu’il utilisait parfois pour peindre. Sans compter un impressionnant masque mortuaire du génie…
> Photos de l’article : Avec l’aimable autorisation du Tate Gallery.
> Image de une : Détail de “Vaisseau sur l’océan”, Turner :
Merci pour l’attention portée à la sensibilité et à l’art. Nous sommes trop sollicités par la raison raisonnante et nous stérilisons inutilement au lieu de nourrir l’intériorité et la vie.
La vérité ne peut venir que de cette part d’être qui échappe aux constructions mentales.
Merci
Claudia Carlisky