Inédie

Henri Monfort, qui dit ne plus manger depuis 2002, quitte la vie publique

Interview exclusive - Affirmant se nourrir uniquement de « prana » (souffle vital), et ne buvant qu’un peu d’eau, le Nantais Henri Monfort annonce qu’il se retire de la vie publique. Ce « chaman » que nous avions interviewé en 2010 continuera d’apporter ses « soins énergétiques » aux gens mais souhaite se consacrer désormais à sa famille et à la méditation. Il accorde sa dernière interview à notre magazine.

Henri Monfort, en mars 2018, dans la région nantaise. Photo : J-L M-L.

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Aussi acabradantesque que cela puisse paraître, cet homme de 65 ans, désormais à la retraite, vit, selon ses affirmations, sans ingérer de nourriture solide ni de jus de fruits ou de légumes. Il se contenterait de boire un peu d’eau et ne dormirait plus qu’une heure par nuit.

Nous l’avions interviewé en 2010 (vidéo en 3 parties) :

1 – J’ai rencontré l’homme qui dit ne plus manger depuis près de huit ans

Depuis 2002, année où il a démarré son étrange démarche, il a donné de nombreuses interviews et conférences (visibles sur la Toile) : « Je suis un pionnier, j’explore une terre totalement inconnue. Pour la médecine, je suis mort, puisqu’on ne peut survivre à trois mois d’absence de nourriture physique. Mais je ne maigris pas et suis en bonne santé ! Je ne fais pas de prosélytisme. Je vis le présent, au-delà de la dualité esprit/matière. Aujourd’hui, je suis pranique. Demain, je ne sais pas. Je me laisse guider par mon intuition. Je ne cherche absolument pas à faire des émules, mais j’explique ma démarche à celles et ceux qu’elle intéresse. Je participerai encore à quatre groupes praniques cette année, deux dans la Drôme, un en Italie, l’autre en Tchéquie. Ensuite, j’arrête ».

Bien évidemment, le cas Henri Monfort dérange. La Miviludes classe le respirianisme parmi les « dérives sectaires » et les « antisectes » l’ont dans leur collimateur.

Henri Monfort a reçu des menaces de mort s’il continuait ses conférences.

Aujourd’hui, il aspire à la paix. Il souhaite se recentrer sur sa vie intérieure et consacrer plus de temps à ses enfants et petits-enfants qui, d’après lui, après une première période de vive inquiétude, se sont habitués au personnage et à ses fantaisies respirianistes : « Ils acceptent même que je leur fasse des soins ! »

> Tous nos articles sur les respirianistes et le prana.

 

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8 commentaires pour cet article

  1. merci Henri Monfort je crois en toi les personnes sont des moutons et suivent le troupeau ils sont ignorant

  2. J’ai fait un stage de respirianisme de 21 jours sans semaine sèche. Je n’ai rencontré aucun problème, si ce n’est l’envie de manger. Je n’ai pas maigri tant que cela, j’ai pu continuer de randonner tranquillement (pas d’efforts brusques mais prolongés doux)
    Personne n’a maigri dans des conditions significatives. Au terme, je n’ai pas senti le besoin fonctionnel de remanger si ce n’est l’envie qui ne m’a jamais quitté.
    Il y a eu un décès cardiaque dans le groupe, difficile de dire si cela était lié.
    Sur 80 personnes, une dizaine seulement sont allés au terme.
    J’ai vécu pendant ces jours deux guérisons spontanées étranges : mal de dos et tendinite au bras. Le mal au dos n’est jamais revenu, la tendinite est revenue quand j’ai rejoué au tennis.
    Il y a eu une évaluation par une pesée ultra-sensible pendant une vingtaine de minutes. J’ai constaté que 3 personnes à la fin pouvaient prendre du poids sans ingérér quoi que ce soit, là où normalement on perd du poids progressivement.
    Moi j’ai fait 10 minutes de stabilisation ce qui est déjà en soi anormal.
    Je ne nie pas que certains gourous mangent en cachette, c’est vrai. Comme toute expérience, il faut ne compter que sur soi-même et sur l’écoute de son corps. Ne pas déléguer ses besoins vitaux à personne.